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  • Ah! Les cupcakes et muffins ! Vraiment trop appétissants et enjôleurs pour être honnêtes ces petits gâteaux...

    Ca sent bon le gâteau...

    Tant qu'à manger du beurre, autant fabriquer nous-mêmes nos pâtisseries.

    Je ne compte plus les sablés, madeleines, pâtes sablées ou brisées, pâtes à pizza, pâte à crêpes et même pâtes feuilletées que j'ai préparés en quatre mois de vie canadienne (ça fait pas mal de plaquettes de beurre tout ça)… 

    Il faut dire qu'on n'a pas retrouvé ici les fonds de tarte prêts à cuire que l'on utilisait si souvent en France (hmmm! la quiche du vendredi soir prête en 35 minutes top chrono)… ni l'équivalent de notre bonne brioche vendéenne… ni la vraie baguette, tendre et croustillante à la fois (on trouve de la "french baguette" dans les supermarchés bobos ou à la boulangerie du centre ville, mais c'est pas au niveau…). 

    Alors que je me mettais à fond à la pâtisserie, je révisais aussi les sciences physiques et la chimie, car, ceux qui cuisinent le savent bien, tout repose sur le dosage des ingrédients, le mélange, le temps, la température etc… et c'est un peu plus compliqué quand vous changez de système de mesure.

    Par exemple, mon premier gâteau au Canada, c'était une tarte Tatin (D'ailleurs délicieuse, la preuve c'est que mes gourmands, pourtant très difficiles en desserts, m'en ont redemandé au bout d'une semaine; même le caramel, que je rate deux fois sur trois, était parfait !).

    Quand j'ai voulu préchauffer le four, j'ai sursauté en voyant s'afficher la température par défaut: "350" !  Non mais ils sont fous! Mon caramel ! Mes pommes !  Ils vont se faire carboniser! Et hop je baisse bien vite à 200.

    J'enfourne et… 1h plus tard, toujours pas cuit… Là, y'a quelque chose qui cloche, il ne marche pas bien ce four ? Alors mon petit doigt me dit: "Dis-donc ma vieille, t'as pas remarqué que le thermostat du chauffage est en degrés Fahrenheit ?" (à côté de ça, la météo, c'est en degrés Celcius, de quoi se mélanger les pinceaux !). Ni une ni deux, je fais ma règle de 3 et je remonte un peu la température de mon four.

    Une demi-heure plus tard, mon gâteau n'a pas encore bien bronzé… Alors là, les grands moyens: Internet, où je (re)découvre que la courbe des Fahrenheit n'est pas du tout mais pas du tout proportionnelle aux degrés Celsius. Restait plus qu'à se faire une abaque à côté du four pour pouvoir sereinement exploiter mes livres de recettes en français.

    Bilan: j'ai dû revenir au point de départ, 350 (à peu près 180°C), parfaitement bien réglé ce four, donc!

    Voici la dernière réussite notable du four, la galette des rois aux pommes; puisque l'Epiphanie n'est pas fêtée ici, ni la Chandeleur d'ailleurs (pour une fois qu'ils passent à côté d'une célébration, étonnant !), il a bien fallu la fabriquer de nos propres mains, et improviser une fève (une petite pierre trouvée dans la boîte à bijoux).

    Ca sent bon le gâteau...

    Ensuite, si vous vous intéressez aux recettes canadiennes, il y'a encore un écueil: les pounds (lb) et les ounces (oz), un héritage de la couronne d'Angleterre.

    J'avais découvert ça grâce à l'école, encore une fois, dans la leçon de sciences sur la matière. "How much does this banana weigh: ……. oz  ? ". J'ai fait mine de ne pas voir la question... on a fait l'impasse, chut… Pourvu que ça ne revienne pas sur le tapis trop vite...

    Côté recettes, j'ai donc repris ma calculette hier, car j'avais promis à une autre maman de lui passer ma recette de Sablés; donc, par correction, je lui ai converti les grammes en oz. Alors si vous n'êtes pas encore au courant, sachez donc que 1 ounce c'est 28,4 grammes et 1 pound c'est 0,45 kilos.

    Et les miles sur la route me direz-vous ? Non pas du tout, ils ont adopté le système métrique, ouf ! Un truc de moins à convertir.


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  • La fête des amoureux est ici particulièrement médiatisée et elle fait non seulement le bonheur des restaurateurs, des fleuristes et des chocolatiers, mais aussi des papetiers. Car les cartes de voeux "Happy Valentine's Day !" sont absolument incontournables ! 

    Et pas seulement pour déclarer ou redire son amour à l'élu(e) de son coeur, mais aussi pour célébrer l'amitié.

    En effet, le jour J, les enfants s'échangent à l'école ces petites cartes décorées de leurs héros préférés, éventuellement assorties de sucreries, et signées : "From Max, to Ryan" ou, plus pratique:"From Leah, to my friend".

    Une véritable institution, à tel point que la maîtresse du Grade 2 (équivalent CE1) a fait passer une note rappelant aux parents, s'ils préparaient des cartes, de bien en prévoir  pour tous les enfants (parce qu'il y avait eu un précédent: des cartes "Joyeux Noël" distribuées par certains en fin d'année dernière… mais apparemment pas à tous les copains !). 

    Pour ne pas risquer un impair après avoir raté les voeux de fin d'année, je me suis donc mise à confectionner des cartes de Saint-Valentin pour toute la classe. Du grand classique: des petits coeurs et le message, c'est tout ! Et voici la Miss en route pour l'école, toute heureuse avec ses messages d'amitié à distribuer.

    Valentine's Day

    Alors voilà, j'étais très contente de moi, d'avoir une fois de plus assuré la bonne intégration de ma fille à l'école du Canada, jusqu'à ce que j'emmène le petit à la garderie… Et là, je vois tous les papas et mamans arriver avec un sac rempli de vous-devinez-quoi...! Nom d'un cornichon, j'aurais dû m'en douter ! Les 3 à 5 ans pratiquent eux aussi la tradition du Valentine's Day ! Quant on parle d'impair, en voilà un joli… Vite, un bisou au Bibou, et je file à l'anglaise …. Je me fait discrète aussi à l'heure de la sortie en récupérant le petiot et son pactole du jour, que voici:

    Valentine's Day

    Avant de perdre ces petites cartes, je vais en profiter pour noter les noms des copains, car le petit bougre ne veut jamais nous dire avec qui il joue.

    Je pense que les sucettes vont finir dans la réserve d'Halloween (il me reste encore un saladier plein de bonbons immangeables).

    La grande soeur est revenue de l'école avec un paquet du même genre.

    Et aussi des petites bricoles gagnées lors du Dance-a-thon (voir l'article L'école multicolore). Les parents étant cordialement invités à se joindre à cette petite fête dansante en tout début d'après-midi, je suis allée y faire un tour.  

    Je ne m'attendais pas tout à fait à cela, mais c'était carrément une boum géante! Avec un DJ, du rouge et du rose partout, des coeurs et des ballons, et une centaine de gamins déchaînés (et quelques adultes par ci par là) des grades 1 à 3 (CP à CE2) ! Ouaouh! L'école du Canada n'en finit pas de m'étonner….

    Valentine's Day

     

     

     


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  • Notre table est installée juste devant la fenêtre donnant sur le jardin, ce qui permet de profiter de la vue pendant les repas, et aussi de surveiller l'activité de nos petits jardiniers sauvages.

    Il y a deux jours, nous avions un hôte majestueux: un rapace.

    Cela faisait plusieurs fois que je le voyais tourner dans le coin, et cette fois, il a choisi notre terrain pour déjeuner.

    Il s'est installé avec sa proie (sans doute un merle) en plein milieu de la pelouse enneigée, alors que nous nous mettions à table. Bon appétit ! 

    D'après mes recherches, il s'agirait d'un épervier de Cooper (accipiter cooperii). 

             --> Site d'identification des oiseaux américains

     

    Les écureuils n'avaient pas l'air d'apprécier cet invité surprise. Il y en a deux qui faisaient la tête dans un coin, en émettant des grognements et gloussements:

    L'épervier de Cooper

     Un autre faisait les cent pas sur la clôture, mine de rien…

    L'épervier de Cooper

    Et puis, trop curieux, il s'est résolu à aller voir de plus près, l'imprudent !

    Heureusement pour lui, notre épervier était bien trop occupé et avait suffisamment à manger pour ne pas s'intéresser à une nouvelle proie !

     

    Il nous a laissé sa poubelle de plumes, que n'a pas manqué de voir mon écolière préférée en rentrant à la maison: "Maman, c'est quoi la tâche noire dans la neige ?"  Vous pouvez vous douter que ma réponse, et la photo que je lui ai montrée, ne lui ont pas plu... Un pourquoi en entraînant un autre : "Mais pourquoi il mange un autre animal ?"… Et après cinq questions-réponses et quelques larmes, on a dû terminer par un câlin, parce que, les sciences naturelles, c'est parfois un peu rude pour une grande fille de 7 ans ! 


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  • En Ontario, le troisième lundi de février (cette année le 17 février) est un jour férié: c'est le Family Day !

    Quelle belle initiative ! Seules 3 autres provinces l'ont adopté: l'Alberta, la Colombie Britannique et le Saskatchewan.

    Le principe, c'est que les gens prennent du bon temps en famille et profitent de la grande variété des loisirs canadiens au moins une fois dans l'année.

    Pour cette occasion, de nombreuses structures publiques proposaient des activités gratuites. Ainsi, à Oakville, les bibliothèques, patinoires, piscines, et centres de loisirs offraient une programmation spéciale permettant à tous de tester différents sports, arts et loisirs culturels.

    Nous n'avions pas prévu de profiter de ce Family Day, mais plutôt de profiter du "pont" pour aller skier dans une des nombreuses stations qui parsèment l'Ontario (En fait on s'est rendu compte que, dès qu'il y a une colline de 300 ou 400 mètres de haut, ils y mettent des pistes de ski ! De quoi faire rêver les Ardennais chers à nos coeurs, chez qui il manque quand même l'essentiel: la neige !!!). Nous avions choisi la station du Mont Saint-Louis, entre lac Simcoe et baie géorgienne (partie Est du lac Huron).

    Family Day

    Le Mont Saint-Louis à l'horizon !

    Family Day

     Vue de la station depuis l'un des deux sommets (altitude maxi: 382 mètres).

    Mais finalement, le Family Day nous a rattrapé puisque le lundi matin, aux pieds des pistes, les moniteurs accueillaient les skieurs de tous âges pour des cours gratuits ! Pour Papa et sa fille, qui hésitaient la veille à prendre des leçons de surf,  il n'y avait plus à réfléchir, juste à foncer !

    Family Day

     

    Bilan: la demoiselle s'est très bien débrouillée pour une première fois, aussi bien que son Papa qui n'était pas tout à fait novice.

    Pendant ce temps-là, le petit frère a fait quelques descentes avec Maman, mais non, décidément, la neige et le vent sont vraiment trop froids pour le jeune homme, malgré le soleil omniprésent tout le week-end et un pic de température à +1°C, s'il-vous-plait !

    Family Day

    A 16h30, c'est fini, tout le monde redescend, pas de ski nocturne ici comme au Mont Saint-Sauveur, au Québec. Par contre nous avons été particulièrement et agréablement surpris par l'efficacité du service client, au vu de l'affluence le lundi matin. Nous nous voyions bien passer deux heures dans la file d'attente avant de pouvoir chausser nos skis, et, à notre grande surprise, tout est allé très vite ! 

    Comme nous l'avions déjà expérimenté au Québec à Noël, le circuit est en effet très bien organisé; car ici, vous venez skier pour un ou deux jours, pas pour une semaine, alors il faut que ça dépote … 

    Tout est centralisé. D'abord vous commencez par remplir une fiche individuelle détaillant les besoins en équipements et forfaits; ensuite vous passez à la caisse, puis vous suivez le parcours fléché pour la location: chaussures, casques, puis skis et bâtons.  Vous redécouvrez le bonheur de pouvoir laisser vos chaussures dans une consigne (on avait oublié ce confort avec Vigipirate.) Et quand vous arrivez dehors, vous êtes déjà aux pieds des pistes, le télésiège est à seulement 20 mètres et, en plus, en contrebas: il n'y a plus qu'à se laisser glisser !

    C'est sûr, les skieurs chevronnés s'ennuieront vite ici; mais pour les débutants ou les skieurs passables comme moi, c'est un paradis. Trois pistes courtes "débutants", desservies par un tapis roulant, et plusieurs pistes vertes contigües, ainsi qu'une descente à bosses, que vous apercevez en haut à droite sur la photo du dessus.

    A part des skieurs, nous avons aussi croisé de nombreuses motos-neige dans cette région, encore un sport d'hiver canadien à découvrir, sur lac gelé ou sur les nombreuses pistes spécialement aménagées, en plaine et en forêt.

    Fun Family Day

     

    Côté paysage, le voyage est toujours une bonne occasion pour admirer ces immenses étendues immaculées, ainsi que le patrimoine local.

    Pour ma part, j'ai un petit faible pour les énormes granges plantées au milieu des champs enneigés, pour les magnifiques frontons et marquises de bois sculpté ornant les vieilles maisons de brique, ou encore pour une version discrète, mais remarquable, de notre astre du jour, lui qui brillait sans retenue dans un ciel so blue.

    Fun Family Day

      

    Fun Family Day

    Fun Family Day

     

    Fun Family Day

    Fun Family Day

     

    Fun Family Day 

    C'est peut-être un hasard, mais ce soleil tempétueux, que j'ai aperçu à deux ou trois reprises sur des façades, est aussi le logo du festival Folk Mariposa qui se tient à Orillia, non loin de là, sur les rives du lac Simcoe, au mois de juin. Le seul lien que j'ai trouvé entre le soleil et la région, c'est que la ville d'Orillia est surnommée la ville soleil.

    Je trouve également que ça fait beaucoup de noms d'origine espagnole (il y a une autre ville nommée Oro-Medonte à proximité d'Orillia) pour une région qui n'aurait été foulée, jadis, que par des Hurons, Iroquois, Anglais et Français. Aucune trace d'implantation espagnole dans les rubriques "Histoire" des différents sites web locaux. Le mystère reste entier…


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