• Il y a tellement de façons de visiter la région de Niagara que vous pouvez y retourner régulièrement  sans que cela soit jamais pareil. 

    J'en suis à ma troisième visite et à chaque fois, selon la saison, selon l'heure, selon les personnes avec qui vous êtes, selon la météo, c'est une nouvelle découverte.

    Première visite pour moi en 2008, à l'occasion d'un voyage professionnel aux USA. Toute naïve que j'étais, je m'attendais à trouver un paysage encore très sauvage et à peine quelques constructions autour…. Mais en fait il y a beaucoup de béton ...frown

    L'aventure Niagara

     Y'a même une mini tour CN

    L'aventure Niagara

    On m'avait assuré que la vue était plus belle du côté canadien, alors j'avais suivi le conseil et passé la frontière. A peine arrivée au Canada, j'avais réussi à me perdre dans la campagne en suivant  plusieurs panneaux "Niagara" de sens contradictoires, sans imaginer un instant que Niagara-FallsNiagara-on-the-Lake ou encore Niagara river ne menaient pas forcément au même endroit… ! oops

    Une fois à Niagara-Falls, je me suis encore perdue entre les buildings, avant d'atteindre enfin le bord du ravin, et tout à coup, devant moi, les chutes ! Contente de voir ça… si on fait abstraction des environs, rien de plus sauvage que ces eaux grondantes et galopantes !

    L'aventure Niagara

    Une première visite-éclair, car je ne suis pas restée plus d'une demi-heure; j'avais encore 4 heures de route à faire dans l'autre sens ! (A ce moment-là je ne me doutais pas que j'habiterais un jour à moins de 100km de là !).

    Pour la petite histoire, en repassant la frontière, quand j'ai expliqué au douanier américain que j'étais venue faire du tourisme : wink2 "I visited Niagara Falls" , il a secoué la tête no en maugréant quelque chose comme: "I don't know this" (Comment ça ? mad Mais tout le monde connaît les chutes du Niagara, nom d'un petit bouchon ! Serait-ce mon accent ???) . Puis, très suspicieux (j'ai bien vu qu'il ne rigolait pas !) il m'a ordonné d'ouvrir mon coffre… C'est vrai qu'une Française séjournant aux USA, à 400km de là, et visitant un lieu inconnu au Canada, c'est très suspect (Pas nette, cette nana!). J'ai prié pour qu'il n'y ait pas un cadavre dans mon coffre, après tout, je ne l'avais encore jamais ouvert (voiture de location). Il n'y en avait pas, ouf !

    Pourquoi ai-je des idées tordues comme ça, me direz-vous ? Parce que, il n'y a pas si longtemps que ça,  en me baladant près de chez nous, sur le port de Bronte, je tombe sur cette belle voiture:

    L'aventure Niagara

    Jolie, mais attendez de voir l'arrière ….

    L'aventure Niagara

    Inquiétant n'est-ce pas ? C'est pas moi qui suis tordue, vous voyez...

     

    J'en reviens à Niagara… Ma deuxième visite, bien moins "speed", c'était il y a un an, lors de nos vacances de repérage au Canada quelques mois avant le grand départ. Cette fois, on a pris la journée pour se balader en famille le long du ravin et tirer le portrait des fameuses chutes sous toutes les coutures !

    L'aventure Niagara

     La plus spectaculaire, la Chute du fer à cheval ci-dessus.

    L'aventure Niagara

    Les Chutes américaines et le Voile de la mariée (la petite à droite), avec les USA en arrière-plan.

     

    Le temps était chaud et nous n'avons pas hésité à aller nous mouiller, en habit de schtroumphs:

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

     C'est le brouillard quand on se rapproche.

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara 

    Malgré le poncho, on finit quand même trempés !

    L'aventure Niagara

    Sortie du brouillard et retour vers l'embarcadère, juste à gauche avant le Rainbow bridge.

     

    Ma troisième visite: il y a quelques semaines, début avril.

    Pour une excursion un peu plus "nature", en aval des chutes , il existe des sentiers le long de la rivière Niagara qui réservent quelques belles surprises: fossiles, dédales de roches à escalader, grondement des eaux en furie...

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

    Encore un peu tristounet à cette époque de l'année, plutôt une balade pour l'été ou l'automne...

    L'aventure Niagara

     

    Environ 1 km plus en amont de Niagara Glen, la rivière vire à 90° et forme un coude bien arrondi appelé "whirlpool" (tourbillon), où les eaux font quelques tours et se déchargent d'un peu de leur énergie avant de reprendre leur course vers le lac Ontario.

    C'était dommage de louper l'occasion d'en faire une attraction à sensations:

    Un petit tour en téléphérique au-dessus du bouillon ? 

    L'aventure Niagara

     

    Et puis, nouveau virage à 90° avec l'autre visage de Niagara-Falls: Clifton Hill, une sorte de mini-Las-Vegas, une fête foraine permanente sur quelques pâtés de maisons.

    Pour un autre point de vue sur les chutes et Clifton Hill, direction la grande roue !

    Moins fort en sensation que la balade en hélicoptère, mais bien plus abordable, et une dizaine de tours pour peaufiner les prises de vue...

    L'aventure Niagara

     

    L'aventure Niagara

    Beau panorama sur les Chutes américaines et le Voile de la mariée, encore encadrées d'icebergs...

    Sur leur droite, de l'autre côté de l'île de la chèvre,  les Chutes du fer à cheval (avec, en arrière-plan, la tour du parc aquatique Marineland):

    Enfin, si on a un peu de patience, on peut admirer les chutes by-night:

     

    Vive la magie des lumières !

    Il existe encore de nombreuses attractions, musées, visites à sensation, ou simples promenades à faire autour des chutes. Il y a l'embarras du choix.

    Mais il serait dommage de se limiter à Niagara-Falls, quand on peut poursuivre la rivière par la route jusqu'à l'embouchure, apprécier la majesté du ravin avec les trois ponts qui l'enjambent, découvrir la fin de l'escarpement rocheux et les eaux qui s'assagissent à la sortie du goulot.

    Vue sur le pont Lewinston-Queenston et une partie de l'usine hydroélectrique Sir Adam Beck:

    L'aventure Niagara

    La rivière s'étale tranquillement dans la plaine sur les 10 derniers kilomètres:

    L'aventure Niagara

    En suivant ainsi la route pittoresque Niagara Parway, qui longe des propriétés viticoles (autre idée de visite d'un week-end, la dégustation des vins de glace…) on arrive bientôt à Niagara-on-the-lake, réputée pour être l'une des plus jolies bourgades de l'Ontario. 

    Rive Est, le vieux Fort Niagara à l'intersection de la rivière et du lac Ontario:

    L'aventure Niagara

    Rive Ouest, la ville avec ses rues touristiques, ses bâtiments du début du 19ème siècle bien conservés et ses  élégantes vitrines:

     L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

     

    L'aventure Niagara

    L'aventure Niagara

    On s'est demandés à quoi correspondaient ces drapeaux… alors, direction les pages d'histoire, pour apprendre qu'en 2012, le Canada commémorait le bicentenaire de la guerre de 1812 qui opposa Américains et Britanniques (seconde guerre d'indépendance) et commença à sceller l'unité canadienne.

    Niagara-on-the-lake (à l'époque baptisée Newark et capitale du Haut-Canada, devenu l'Ontario) a été fondée en 1781 par des Loyalistes fuyant les colonies américaines. Elle fut incendiée par les troupes américaines lors de leur retrait en décembre 1813. La ville a été reconstruite dès 1814 et nombre de bâtisses ont été soigneusement conservées, ce qui lui permet aujourd'hui d'arborer ce cachet d'antan.  

    Prochaine visite au pays de Niagara déjà prévue cet été...


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  • Oups ! Pas beaucoup de temps récemment pour bloguer… Préparation des vacances !

    Mais j'ai tellement de photos dans ma bibliothèque que ça m'a donne l'idée de cette nouvelle rubrique p'tit coup d'oeil.

    Voici une première collection de photos de choses qui roulent au Canada, glanées dans les rues autour de chez nous ou en balade. 

    Prochain article sans doute pas avant 3 semaines, pause estivale oblige...

    Bonnes vacances !

    ce qui roule

    ça roule ...

    ça roule ...

    ça roule ...

    ça roule ...ce qui roule

    ce qui roule

    ça roule ...

    ça roule ...

    ça roule ...

     

    ça roule ...

    ça roule ...

    Cabanes en bois

    ça roule ...


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  • Nous y voilà. 

    Après le dernier répit du Labour Day (1er mai canadien), nos chérubins ont enfilé leur uniforme marine et blanc pour rejoindre les bancs de "l'école du Canada".

    Rentrée en Grade 3 (équivalent CE2) avant-hier pour Yuna, et "petite rentrée" ce matin pour Gabriel au Junior Kindergarten

    Très motivé au départ de la maison avec son énorme cartable sur le dos et l'incontournable lunchbox* à la main,  "Franklin" abandonne finalement son fardeau à Maman au bout de cent mètres pour redevenir simplement un grand garçon de 4 ans qui va à l'école anglaise pour la première fois, et d'un bon pas. C'est qu'il a bien repéré les Blocks et les Légos mardi dernier, lorsqu'on a visité la classe avec la Maîtresse.

    C'est la rentrée ...

    *ici, pas de cantine, on amène ses repas dans la lunchbox; un casse-tête quotidien des mamans et papas: "Comment ça, ces gâteaux ne sont pas nut-free ? Recalés !… Les raisins et les tomates cerises, zut, ça va pas le faire, et si je les coupe en deux il va s'en mettre partout… Bon, les bâtonnets de crabe, il en mange une fois sur deux, top-là! Je prends le pari que c'est un jour avec !…"

     

    On avait déjà fait la rentrée à 3 ans en France, mais ça n'a duré qu'un mois avant le grand saut par dessus l'Atlantique. Trop court pour s'en souvenir.

    Il était temps d'y retourner, les journées sont longues et ennuyeuses quand on a envie d'apprendre à compter et d'avoir des copains à soi. L'école, c'est fun !

    C'est la rentrée ...

    Les copines de sa grande soeur seront enfin débarrassées du petit frère trop collant "He is bothering us !!!" (j'ai réappris ce verbe que je n'avais jamais utilisé avec mes collègues américains, heureusement), sans parler de sa maman (c'est moi !) qui va pouvoir s'octroyer des petits temps calmes en solo.

    C'est la rentrée ...

    Dès mardi on retrouvait dans la cour de l'école les fameuses copines et leurs mamans, toujours les mêmes, à une coupe de cheveux près, excitées (les copines), anxieuses (les mamans, qui craignent toujours que les professeurs ne prennent pas en charge leur progéniture au milieu de cette pagaille) et hop! on replonge dans la langue de Shakespeare (Ah oui c'est vrai, ça parle anglais ici…) après deux mois d'immersion quasi 100% francophone. L'écolière fait sa timide…. "Tu sais toujours parler anglais, ma bichette ?"

    Mauvaise surprise, la magie de l'informatique n'a pas opéré et la bichette en question n'a pas une seule de ses copines dans sa classe… " Oh, j'm'en fiche, on s'est toutes retrouvées sur l'herbe à la récré" me dit-elle en haussant les épaules à la fin des cours. Et de me montrer aussitôt à la maison qu'elle sait presque faire la roue, grâce aux conseils des copines. Pourquoi s'inquiète-t-on inutilement pour nos jolies têtes blondes ?

    C'est la rentrée ...

    C'est la rentrée ...

    Et puis on a pu mettre une tête sur le nom de son professeur, nouveau dans l'école, quand celui-ci s'est avancé avec son écriteau "Grade 3, room 113, Mr.S…..".

    Le soir je passe à l'interrogatoire habituel: "Alors, ton nouveau prof ?" "Ouiiiiii, il est gentil Maman !" (D'accord, d'accord, alors je note: beau garçon et sympa !). Sans compter que "En plus, Maman, il me fait penser à Tonton Sam ! ". Ce qui est un compliment, vous l'aurez compris, même si vous ne connaissez pas Tonton Sam. 

    Et ce matin c'était la file des petits qui se mettait en place. Mon grand-petit homme m'adresse un dernier coucou en forme de "T'inquiète, Maman !" et les voila qui disparaissent dans le vestibule. Snif ! 

    C'est la rentrée ...

    Retour à la maison à pied, les mains libres, les épaules délestées, le coeur un peu fébrile. Mais ouf! pas de pluie aujourd'hui pour alimenter le spleen de la maman-qui-a-fait-la-rentrée, rien de comparable à la grosse douche tiède qui nous a surpris sur le chemin de l'école mardi après-midi: mes ballerines sont encore à peine sèches.

    Finies aussi les vacances pour Maman, rentrée studieuse devant l'ordinateur: ce que vous lisez en ce moment est ma première rédaction, et attention! Mon prof-en-mon-for-intérieur m'a déjà donné le sujet de la prochaine, un grand classique: "Racontez vos meilleurs souvenirs de vacances".

    Alors à très vite pour la relecture !

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Silence complet dans la maison, juste quelques bruits du chantier voisin qui me parviennent en sourdine… je savoure ce nouveau moment de calme, sans les enfants, après les premières semaines agitées de la rentrée. Parfait pour me replonger dans les souvenirs de vacances.

    Mais avant de vous relater nos destinations de l'été, j'aimerais vous parler de la route des vacances qui est déjà en soi un dépaysement pour des yeux européens.

    Cet hiver, nous parcourions une campagne figée, blanche et brillante sous le soleil, ou, plus souvent, morne et interminable sous la grisaille. Mais à la belle saison (qui a seulement débuté mi-mai), c'est une verdure opulente, des champs ondulants et des villages remuants que nous découvrions au fil des kilomètres.

    Ah! C'est incontestable, les routes sont toutes droites et très longues ! Pas de lacets flânant le long des collines. Ici on trace… au plus court ! Les virages ne servent qu'à contourner les lacs qui se seraient posés  sur la trajectoire.

    Perle du lac Huron

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Alors quand la pente devient un peu raide, vite ! le frein-moteur ! (Ah zut ! Avec la boite automatique, ça marche pas aussi bien). J'espère qu'ils déneigent ça en priorité pendant l'hiver.

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    "Glissade" vers Owen Sound ( baie géorgienne, Lac Huron). 

    Entre les routes primaires et secondaires, qui forment sur la carte des rectangles de tailles variées, les routes tertiaires finalisent le maillage. Elles s'appellent 1st, 2nd,... 15th Sideroad et leurs perpendiculaires 1st, 2nd, … 15th Line. Pas dans l'originalité, mais au moins on sait qu'on avance.

    Quand on emprunte certaines de ces "petites routes", on a l'impression de rouler sur un chemin de terre ! Impossible de voir le bitume en-dessous. Y'en a ou y'en a pas, finalement ?

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Si on relève les yeux on découvre le typique paysage ontarien avec:

    - la ferme moderne et ses silos en obus, et, un peu à l'écart, la maison du propriétaire, parfois modeste, parfois luxueuse avec pelouse impeccable, colonnades, bassin et même jets d'eau ! Un petit air de villa de Céline Dion! Dans un autre genre, une fois j'ai même vu une petite annonce plantée dans le jardin d'un fermier, à destination des automobilistes (et surtout des conductrices), la traduction serait à peu près: " J'aimerais discuter avec une femme de 35-40 ans, agréable, attentive, ….". Pas eu le temps de lire la suite. Original ! Qui ne tente rien...

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    L'agriculture semble bien portante. Le sud ontarien très fertile produit presque tout: des céréales (soja, mais, blé, orge…), des fruits (pommes, fraises, raisins…), des légumes (pommes de terre, haricots, citrouilles….), du miel, du vin… Mais le gouvernement trouve tout de même utile de promouvoir ces produits à la télé et dans la presse pour encourager le Canadien à manger local; la concurrence est là, sur les étals du supermarché, où l'on trouve beaucoup de produits des USA et d'Amérique du Sud, et quelques produits européens comme les endives belges ! Mais je vous ferai visiter mon supermarché une autre fois... Si si ! C'est très instructif.

    - de temps en temps, une vieille grange de "La petite maison dans la prairie".

    Cap sur la Perle du lac Huron ! 

    - et tiens puisqu'on en parle, les voici, les acteurs de "La petite maison dans la prairie" sur leur charrette. 

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Mais non, pas de fête costumée ni de tournage dans le coin, pourtant c'est bien ce que j'avais cru la première fois que j'avais croisé des Amish lors d'une autre traversée du sud ontarien en 2013: des femmes en robes longues travaillant la terre, ou bien des hommes empoignant l'araire derrière un cheval. Mais, sur le bord des routes, des panneaux d'avertissement affichant un attelage confirmaient la réalité  de ce mode de vie.

    Amish ou Mennonites ? Ces deux courants sont des mouvements anabaptistes, issus de la Réforme protestante. Le mouvement mennonite nait en Allemagne et aux Pays-Bas au 16ème siècle sous l'égide de Menno Simons et le mouvement amish en est une branche dissidente fondée par Jakob Amman un siècle plus tard. De nombreuses communautés ont émigré vers l'Amérique du Nord au 18ème siècle.

    Ils s'attachent à une vie modeste, se méfiant du progrès technique et de la consommation de masse. Les Amish sont les plus réfractaires à la modernité, notamment les Amish du Vieil Ordre -les plus nombreux- qui refusent  l'automobile et l'électricité. Ceux de la photo ci-dessus en sont donc probablement. Et ci-dessous ?

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Jeunes Amish en baskets sur un site touristique. 

    Mais au-delà du choc des cultures, ces communautés sont réputées pour la qualité de leurs produits agricoles. Certains restaurateurs près de chez nous clament haut et fort qu'ils s'approvisionnent chez des Amish ou Mennonites en fruits et légumes "Bio" (ou quasi-Bio), ou cultivés "à l'ancienne". Modernes sans le vouloir… limite Bobo, ces Amish !

    J'en reviens maintenant à notre traversée de la campagne ontarienne, après cette parenthèse socio-culturelle.

    Ce n'est pas un hasard si au moment où nous doublons cette carriole, nous apercevons des panneaux "Hanover", "Neustadt", "Carlsruhe", "Holstein" et des vaches noires et blanches du même nom... une little Germany ontarienne.

    Mais il ne faut jamais bien longtemps avant qu'un drapeau blanc et rouge ne nous relocalise du bon côté de l'Atlantique.

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Nous continuons notre route et voyons, plus moderne et frivole, le fameux cinéma drive-in.

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Les extravagances ne sont jamais loin non plus, comme ce fauteuil Muskoka XXL, haut comme environ,euh... en échelle locale, ça fait bien trois 4x4 et demi.

    Cap sur la Perle du lac Huron !

    Entre les champs, les friches et les bois, s'étendent des pelouses fraichement tondues qui ont plusieurs fonctions : jardins d'agréments, golfs (tous les 10 ou 20 km) ou cimetières.

    Souvenirs des champs

    La haute technologie n'est pas en reste: éoliennes ou panneaux solaires s'invitent aussi régulièrement à la campagne.

    Bref, toutes ces petites surprises champêtres, ça fait bien passer le temps, parce que c'est diablement long ces voyages transcanadiens…

    Parfois c'est encore plus long, si vous avez le malheur de tomber sur des travaux: vous ne savez jamais combien de temps vous allez rester coincés, que ce soit sur une route provinciale ou sur une autoroute. Nos visiteurs estivaux se souviendront longtemps d'un ralentissement d'une heure trente à la nuit tombée sur la Queen Elisabeth Way au retour de Niagara !

    De temps en temps vous tombez sur des routes barrées mais pour la déviation, il va falloir se débrouiller tout seul ! D'autre fois c'est le préposé à la circulation qui vous indique "Je vous conseille de faire demi-tour, ça va être long...". Ah bon !

    C'est valable en Ontario comme au Québec. Est-ce la faute à pas de chance, ou sont-ils vraiment mal organisés à la Direction des routes ?

      


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  • Fin juillet nous avons fait découvrir la pointe de la Péninsule Bruce à nos visiteurs estivaux.

    A partir de Tobermory, nous rejoignons à pied le Centre d'accueil du Parc. Des agents nationaux accueillent les visiteurs, les guident vers les sentiers et prodiguent des informations autour d'ateliers pédagogiques: ce jour-là, les petits mammifères forestiers et l'art d'allumer un feu avec trois bouts de brindilles. Pas étonnant, on trouve toujours des expositions magnifiques et un accueil hyper pro dans ces établissements.

    Du haut de la tour d'observation, même un jour gris, la vue sur la forêt est fantastique !

    Retour a Bruce End

    On aperçoit le ferry Chi-Cheemaun qui vient d'arriver de Manitoulin IslandIl fait la navette quatre fois par jour en été. Chi-Cheemaun signifie Grand canoë en Ojibwe, la deuxième langue autochtone du Canada après la langue Cri. 

    Retour a Bruce End

     

    Il y a quelques sentiers dans cette enclave continentale du Parc marin de Fathom Five. Nous  faisons l'aller-retour jusqu'à Little Dunks Bay (la baie des petites trempettes) en moins d'une heure.

    Retour a Bruce End

    La vue est bouchée, rien à voir si ce n'est une famille de Harles huppés:

    Retour a Bruce End

    Comme la dernière fois nous poursuivons jusqu'au Parc National de la Peninsule Bruce, quelques kilomètres plus au Sud, pour une belle randonnée de 2 heures entre Cyprus Lake, Horse Lake et Marr Lake.

    Retour a Bruce End

    Quelques découvertes en chemin:

    - une Epipactis helleborine (orchidée):

    Retour a Bruce End

    - notre premier serpent ! Peut-être une Couleuvre tachetée ou une Couleuvre fauve de l'Est, deux espèces communes du Sud de l'Ontario, mais tout de même protégées:

    Retour a Bruce End

    - une autre bête immobile, quoique… on jurerait qu'elle va bouger !

    Retour a Bruce End

    Le point phare de la balade est la baie d'Indian Head ou les jeunes campeurs affluent l'été pour piquer une tête dans les eaux cristallines de la baie géorgienne.

    Retour a Bruce End

    Retour a Bruce End

    Ci-dessous le profil de l'Indian Head. Y'a même la coiffe de plumes.

    Retour a Bruce End 

    Retour a Bruce End

     

    Derrière la tête d'Indien et au pied de la falaise, une vaste grotte que l'on peut atteindre assez facilement en crapahutant dans les rochers. Mais un peu trop aventureux pour les petites jambes de notre troupe.

    Retour a Bruce End

    Sur la plage suivante, Boulder Beach, plusieurs cairns ou plutôt des Inukshuk. Cet empilement de pierre est un grand classique de l'art autochtone que l'on retrouve évidemment sur tous les sites touristiques canadiens (tout comme le Dreamcatcher dont je vous parlerai un autre jour).

    L'Inukshuk, dans la culture inuitreprésente un être humain et sert traditionnellement de point de repère; il jouait aussi un rôle dans la chasse au caribou, faisant office d'épouvantail pour canaliser les animaux vers un cul-de-sac.

    Retour a Bruce End

     

    On avait déjà vu des minis Inukshuk dans les vitrines de Niagara Falls:

    Retour a Bruce End

     

    La suite au prochain épisode...

     


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