•  

    De retour sur mon blog après un mois d'absence  (un gros relâchement printanier …), je reçois des propositions pour inclure de la publicité sur mes pages. Ouf, j'ai encore le choix, heureusement, car ce n'est pas le cas de tous les sites hébergeant des blogs. Merci à Eklablog de permettre encore cette gratuité tout en améliorant les fonctionnalités de la plateforme mois après mois !

    Fin de la parenthèse, et retour au récit de nos "aventures canadiennes". Pour clore le chapitre estival, j'avais encore à vous raconter notre balade à la chute Montmorency, dans les environs de Québec. 

    Une cascade inconnue en Europe où l'on n'entend parler que de Niagara, pourtant celle-là est plus haute de 30 mètres et son cadre est resté beaucoup plus sauvage que celui de sa fameuse rivale ontarienne. A ne pas rater, donc, en marge d'une visite à Québec.

    La chute Montmorency

    Autre avantage de taille, compte tenu de son étroitesse, une passerelle l'enjambe d'où l'on jouit d'une vue plongeante sur ce rideau blanc de 83 m. Impressionnant !

    La chute Montmorency

    Et si on prend la peine de descendre les 487 marches de bois, on pourra aussi l'admirer d'en bas… et faire un bon exercice d'endurance en remontant.

    La chute Montmorency

    La chute Montmorency

    Comme tout bon point culminant dans ce bas pays, celui-ci fut la scène d'un affrontement entre français et anglais en 1759. Les Français s'en tirèrent bien cette fois, avant d'être battus peu de temps après à Québec, sur les plaines d'Abraham, rendant ainsi les clés de la ville aux anglais...

    La chute MontmorencyD'agréables vergers ont remplacé cet ancien champ de bataille.

    La chute Montmorency

    Vue sur Québec depuis le haut de la chute Montmorency

     

     


    votre commentaire
  •  

    L'autre jour j'ai failli emboutir une voiture dans un carrefour. 

    J'ai freiné, pile sur la ligne blanche, quand j'ai vu les deux véhicules de droite s'engager en me coupant la route, réalisant à ce moment précis que quelque chose clochait.

    "OH…MY…GOSH!" oh, comme diraient les enfants. Le feu est rouge!

    Donc faut s'arrêter. 

    Oui… ça parait bête, mais ici, ce n'est pas si évident que ça… car on prend vite l'habitude de passer au rouge pour tourner à droite, une tolérance dans le Code de la route canadienne, et tellement dans les moeurs qu'on peut se faire klaxonner si on y déroge.

    (Seule exception: Montréal se la joue réglo, rouge c'est rouge, m'enfin !)

    Le rouge oui, mais avec modération

    Ça finit par mettre sens dessus dessous vos vieux automatismes. Rouge, je m'arrête, Vert, je passe, Rouge, je m'arr… je passe? Vert, je m'arrête…euh ? oh  Allons bon, maintenant il faut réfléchir pour conduire ?!

    Pas étonnant qu'on voie régulièrement de la tôle froissée dans les carrefours ! Si le (bon) sens inné bouscule les réflexes acquis, c'est un peu la roulette russe.

    Alors restez bien attentifs quand vous êtes prioritaire, gardez un pied au-dessus du frein pour anticiper le chauffeur pressé qui forcerait le passage à votre droite, ou pour éviter la conductrice aux déviances daltoniennes oops

    Le rouge oui, mais avec modération

    Dangereux sûrement, mais pratique pour gagner un peu de temps dans ce pays où les ronds-points n'ont pas encore été inventés ^^. Ah si, j'en ai bien rencontré un ou deux… mais ridiculement petits !

    J'ai lu dans la presse locale qu'ils pensent en installer sur Oakville (des ronds-points) et ça semble beaucoup inquiéter les usagers, cette priorité à gauche… C'est drôle, parce qu'ils la pratiquent déjà aux feux rouges ! 

    En tout cas, aucun risque de faire manifester les partisans des priorités à droite… puisqu'elles n'existent tout simplement pas ! Dans les carrefours multi-stop, le premier qui passe, c'est le premier arrivé. Le bon sens, n'est-ce-pas ?

    Même si ces quelques règles spécifiques peuvent embrouiller le cerveau, le droit à la conduite pour les étrangers ne nécessite généralement pas de remise à niveau théorique ni pratique, seulement l'échange de  son permis contre un équivalent ontarien - format carte bancaire - après avoir rempli un formulaire, payé 80 $ et passé un simple test de la vue.

    C'est donc ce que j'ai fait, un an après notre arrivée, et en quatrième vitesse puisque j'avais dépassé de 9 mois la date limite d'acceptabilité de ma feuille rose ! Il était temps… Sans compter qu'une pièce d'identité canadienne est bien utile pour ouvrir certaines barrières administratives. 

     

    Finalement la conduite au Canada est globalement plus simple qu'en Europe: boîtes automatiques de série, routes larges et en damier, visibilité parfaite à tout carrefour...

    On aime aussi cette voie "écologique", à gauche sur l'autoroute, réservée aux véhicules de deux occupants et plus. Bravo ! On gagne un temps précieux aux heures de pointe.

    Le rouge oui, mais avec modération

    Enfin, comble du pragmatisme (ou astuce de sensibilisation à la sécurité routière ?), ces formulaires qui arrivent par la poste avec votre permis de conduire, vous incitant à vous déclarer donneur d'organes. ouch

     

     

     


    3 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires