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La belle Québec (été 2014) - partie 1
" Bonjour, nous allons séjourner à Québec City, pourriez-vous me donner quelques conseils ? ", demandais-je avec enthousiasme à l'office du tourisme de Montréal, la veille de notre départ.
Je vois passer une lueur de méfiance dans les yeux du jeune homme ( j'ai dit quoi, là ?), puis il me donne très aimablement tous les renseignements utiles (j'ai dû rêver...), la carte de la ville, la route touristique, etc… Formidable !
Et finalement, il ajoute: " Au fait, ici on ne dit pas Québec City, mais la ville de Québec."
Aïe, la gaffe !
Le ton est donné, le franco-canadien est susceptible quand il s'agit de sa langue, ou bien serait-ce plutôt de sa capitale de coeur…
C'est parti pour 3 heures de route vers la Mecque de la culture franco-canadienne; nous faisons halte à Trois-rivières et déjeunons sur le port, en bordure du Saint-Laurent. L'océan est encore loin mais la vue a déjà un air de grand large.
Un peu plus loin nous empruntons la fameuse route touristique, le Chemin du Roy (devenu route 138), une des plus anciennes voies carrossables du Québec, qui nous laisse découvrir les villages et profiter du bleu du fleuve, jamais bien loin...
Nous arrivons à Québec en soirée, et au matin nous prenons le bus pour aller explorer la vieille ville; nous sommes tout de suite charmés par la cité que nous découvrons en passant la porte Saint-Jean. Nous parcourons les ruelles un peu au hasard, sans prévoir d'itinéraire, mais plutôt au gré de notre curiosité, et nous nous ruons vers les remparts, attirés par cette bouffée d'air médiéval et européen qui nous manquait dans notre banlieue moderne et américanisée.
Mais pour découvrir ce joyau du Canada,
je vous propose, plus structurée,
une balade de haut en bas,
puisque Québec est en escaliers,
agrippée au Cap Diamant,
toute en rampes et paliers,
aux points de vue époustouflants
sur son fleuve nourricier,
le majestueux Saint-Laurent...
(je versicote un peu car j'avais fait 3-4 rimes sans le faire exprès, donc je me suis dit que je pouvais bien en trouver quelques-unes de plus... pas si mal, hein?)
- Sur le plateau, en arrière de la falaise, la ville moderne et les Plaines d'Abraham viennent butter contre les remparts; cette étendue verdoyante fut le lieu de la bataille de 1759 qui se solda par la défaite française et entraina la cession de la Nouvelle France à l'Angleterre, quatre ans plus tard.
Les fortifications rejoignent, au sommet du rocher, la citadelle en étoile à la Vauban,
qui domine discrètement, cachée sous la verdure, la vieille ville et le Saint-Laurent.
(Ah, désolée, j'ai encore fait des rimes sans le faire exprès… )
- La cité médiévale, avec ses toits de fer blanc, est blottie à ses pieds.
L'avenue Saint-Denis, en cul-de-sac.
L'avenue Sainte-Geneviève, longeant le parc des gouverneurs où il fait bon poser ses fesses… (adieu poésie !)
La rue Saint-Louis, très colorée...
… qui descend vers le château Frontenac et l'immense terrasse Dufferin...
… avec vue sur les cargots.
Au pied du château, au point névralgique de la cité, le voici, Samuel de Champlain,
celui qui décida d'implanter un comptoir au pied du Cap Diamant il y a 400 ans.
Derrière les boutiques, l'immeuble Price, presque aussi emblématique que Frontenac; il abrite le logement du Premier Ministre du Québec.
Le séminaire qui accueille à la fois des prêtres, séminaristes et des étudiants non apostoliques.
Ma page est déjà longue, alors je terminerai le tour du propriétaire dans un prochain article, avec la visite du rez-de-chaussée, ou plutôt du rez-de-fleuve.
Un premier aperçu depuis le parc Montmorency:
A bientôt !
Tags : ville, Saint-Laurent, Cap Diamant, Champlain, citadelle, Château Frontenac, vieille ville
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