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L'année dernière on l'avait loupé pour cause de vacances en France, cette année on en a profité doublement.
La fête nationale nous a rattrapés sur la route, au retour d'une soirée camping avec les cousins venus de France au parc provincial de Long Point (sur le Lac Erié).
La nuit avait été agitée, pluvieuse, venteuse et orageuse, mais au petit matin on avait pu faire trempette dans le lac à la sortie de la tente: première baignade lacustre de l'année, température impeccable !
Evidemment, petit barbecue en toute simplicité la veille au soir !
Et le D-day, c'est en passant par Port Dover, petite station balnéaire populaire où l'on avait déjà fait halte en mai 2013 lors de notre voyage-avant-première au Canada, que nous réalisons ce qu'est vraiment la fête du Canada.
Pas moyen de traverser, les rues sont bloquées en raison du défilé ! On cherche une place et vite, on rejoint les festivités pour profiter de cette fanfaronnade en rouge et blanc .
Même ambiance sur le port...
Et puis, à peine rentrés à la maison qu'il est temps de ressortir pour aller flâner sur les quais de Bronte, d'où sera tiré le feu d'artifice d'Oakville, comme tous les ans !
Petit tatoo de circonstance sur les joues :
C'est la cohue… heureusement que nous on n'a pas besoin de prendre la voiture .
Attention, c'est l'heure !!!!
Beau souvenir du Canada pour les cousins ! Et ils seront même rentrés pour le 14 juillet, bien joué !
Mais le héros du jour, c'est ce grand garçon qui vient d'avoir 5 ans et qui n'en revient toujours pas qu'on lui ait offert un feu d'artifice pour son anniversaire !
Mais on ne le refera pas de sitôt , ça coûte un peu cher tout de même. Veinard !
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Ce n'est pas un adieu, mais presque.
Au moment où cet article parait, nous sommes dans l'avion, quelque part au-dessus de l'Océan Atlantique, pour un aller simple vers la France.
Bye bye Canada !
C'est la fin de l'escapade, presque deux ans ici en famille, le temps de faire des rencontres inoubliables, d'apprendre ou réapprendre une autre langue, d'expérimenter le vrai froid, de voir les choses en grand voire très très grand, d'approcher la vie sauvage comme on la voit dans les reportages télé, de contempler les immensités forestières, lacustres ou marines à peine peuplées… Tout ça et tant d'autres choses. Le bilinguisme, la diversité culturelle, l'enseignement anglophone, les Premières Nations, l'histoire de la colonisation, les sports et loisirs, la cuisine locale… (enfin, euh, non, pas trop cuisine locale, on est plutôt restés sur le franco-européen, pot-au-feu, crêpes, lasagnes, etc... ça passe mieux ).
J'ai quand même gagné un beau tablier offert par mes copines canadiennes !
Le voyage s'arrête mais moi j'ai encore des choses à vous raconter et je vais continuer ce blog encore quelques temps pour poster les tonnes de photos qui me restent encore et les explications qui vont avec.
Une prochaine série d'articles à ne pas manquer: le récit de nos vacances de ce mois dans l'ouest canadien: Vancouver, Victoria, Pacific Rim National Park, les Rocheuses… Ne manquez pas ces paysages magnifiques et plein de bêtes sauvages !!!
Bon, je n'aurai plus d'ordinateur pendant 4 semaines (à moins qu'on ne m'en prête un), le nôtre sera dans le bateau, mais au plus tard en septembre, je m'y remets !
Bon été tout le monde !
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Apres 3 mois de pause pour "réacclimation française", je reprends mon clavier pour vous conter le dernier volet de notre périple canadien, dans le Far West, en juillet dernier.
Vancouver
Le 8 juillet nous atterrissons à Abbotsford, au sud-est de Vancouver, Colombie Britannique, à 5 heures 30 de Toronto et accessoirement 3 heures de décalage - vaste pays ! (au cas où on n'avait pas encore remarqué )
Avant de rejoindre notre hôtel au Nord de l'agglomération, nous faisons halte sur le mythique port de Vancouver, couvé par des monts embrumés et abrité du large par la presqu'île du Stanley Park (que l'on prévoit de visiter).
Jolie balade sur les quais, impressionnants de hauteur pour pouvoir accueillir les paquebots venus du Nord de l'Europe.
Nous assistons au balai incessant des hydravions qui décollent et amerrissent en faisant gronder et cracher leurs puissants moteurs dont les gaz d'échappement ne cessent d'embaumer la promenade.
On apprend, sur les panneaux explicatifs qui jalonnent les quais, que les migrants chinois, arrivés en masse à partir de 1858, main d'oeuvre corvéable pour défricher les terres et construire villes et infrastructures, furent victimes de sévères discriminations et injustices pendant plus d'1 siècle.
Et aussi qu'un incendie dévasta Vancouver en 1886, dont seuls quelques bâtiments réchappèrent; L'un d'eux, le Old Hasting Mill Store fut ensuite déplacé plus à l'ouest; il est sur notre liste des incontournables !
Avant de continuer notre route, nous nous égarons quelques minutes dans les ruelles à l'arrière du port, à la recherche d'une curiosité locale...
Non, pas ça...
La voici: une horloge à vapeur, qui siffle et fume tous les quarts d'heure !
Le lendemain nous compléterons notre visite du centre ville par un tour dans Chinatown.
Nous sommes un peu déçus par le quartier, pas exceptionnel, mais nous savourons néanmoins la visite très zen aux jardins du Dr Sun Yat-Sen où nous prenons le thé en nous initiant à la calligraphie chinoise.
Un peu plus tard nous irons donc à la recherche du vieux magasin sauvé des flammes, exilé dans les quartiers ouest.
Nouvelle déception: incontournable, mon oeil ! C'est juste une vieille grange en bois… Ben oui mais un truc d'un peu plus de 100 ans, c'est relativement vieux au Canada, of course !
Ça ne fait rien, le détour nous a conduit sur les longues plages au sud de la baie de Vancouver, où les vacanciers se baignent au nez des cargos qui entrent et sortent du port.
Et là, spectacle plus étonnant qu'un Old Mill Store, des centaines de grumes échouées sur le sable, une manne pour les ébénistes, ou doit-on dire "bucheronnistes" ?, bref de ces artistes à qui l'énormité du matériau ne pose pas de problème, et qui sculptent des oeuvres d'art à même les berges !
Et en matière de bois, nous ne sommes pas au bout de nos surprises pendant ce voyage ...
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L'un des lieux les plus agréables de Vancouver est sans doute le Stanley Park; on peut y observer l'activité fébrile du port tout en profitant de son atmosphère reposante.
C'est sûrement parce qu'il est protégé par les esprits ancestraux des premières nations qui y vécurent jusqu'à la fin du 19ème siècle, auxquelles des totems colossaux rendent hommage.
Un havre de paix assez inattendu car cette péninsule, qui ferme l'entrée du port, est traversée par une des artères principales de la ville et sert de tremplin vers le nord de l'agglomération.
Plus grand que Central Park à New York, cette étendue boisée de 400 hectares est un haut lieu de promenades et de loisirs pour les vancouvérois; il abrite notamment l'aquarium municipal, des plages, un golf...
Nous y rencontrons pour la première fois quelques spécimens de monstres ligneux qui peuplent les forêts humides tempérées de la côte ouest.
… et au détour d'un virage, l'incontournable raton laveur...
Un des trucs qu'on ne voit pas chez nous, les hangars à bateaux:
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Après une nuit au motel dans le nord de la ville, nous faisons une première halte à Capilano, une ancienne réserve autochtone devenue parc d'attraction nature, traversé par un canyon boisé...
… qu'il faut traverser sur une passerelle tressautante.
Allez, c'est notre tour !
Des chemins de bois entre les arbres immenses, à quelques pas du sol ou en l'air….
Ici tout est surdimensionné, on se sent tout petit petit….
Un peu plus vers le nord, nous décidons de monter à Grouse Mountain, une des stations de ski de Vancouver.
Un peu déçus à l'arrivée du téléphérique - la vue est gâchée par la brume et les activités sont limitées - nous apprécions tout de même la rencontre avec des ours bruns en semi-liberté et le show des bucherons acrobates !
En fin de journée, nous longeons Marine Drive, sur la corniche nord, jusqu'au Lighthouse park, où, comme son nom l'indique, un phare signale l'entrée de la baie de Vancouver aux navires engagés dans le détroit de Georgie.
Cette balade nous convient beaucoup mieux et nous décidons d'aller goûter l'eau du Pacifique sous les derniers rayons du soleil.
Délicieuse !
Tout à coup, le calme est rompu par les jappements d'un chien lancé à la poursuite d'une bête mystérieuse, qui dégringole les rochers et termine sa course dans l'eau pour échapper à son poursuivant...
Une martre, semble-t-il….
Elle se sèche et se cache quelques minutes sur les rochers tout près de nous…
… jolie boule de poils !
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