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    La vague bleue se forme sur le quai de la gare, puis s'engouffre dans le petit train vert à deux étages… Ahhh ! Déjà tout bleu à l'intérieur ! Bien sûr, nous aussi on s'est vêtus de bleu pour la circonstance.glasses

    Arrivée à Toronto, la vague se répand dans les couloirs de la gare UNION, les rues adjacentes, le skywalk ...

    Blue Jays

    … avant d'entrer dans l'amphithéâtre du baseball torontois, le ROGER CENTER:

    Blue Jays

    Blue Jays

    Blue Jays, Yeah !

     

    Blue Jays versus Red Sox de Boston: c'est parti pour 3h30 de suspense !

    Blue Jays, Yeah !

    Les Blue J. prennent vite l'avantage...

    Blue Jays, Yeah !

    On s'ennuie un peu au début, car le jeu est plutôt statique,... et puis on finit par apprécier les amples mouvements parfaitement maîtrisés des lanceurs et des batteurs: 

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Bientôt on se sent pris dans l'excitation ambiante bleue, lorsqu'un joueur atteint la première base…. et on se retrouve vite debout lorsque celui-ci  termine un tour complet sans être éliminé ! Pas si simple, vu la dextérité des voltigeurs à l'arrière, qui récupèrent toujours les balles en cloche du premier coup, à moins qu'elles ne finissent dans le public.

    Bref, le temps file plus vite qu'on ne l'imaginait... 

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Le score se creuse en faveur des Jays...

    Blue Jays, Yeah !

    Et à l'issue des 9 manches du jeu,  7 à 1 pour Toronto, well done guys !!!

    Blue Jays, Yeah !

    Blue Jays, Yeah !

    Et oui, c'est déjà fini… La marée descend de l'arène, et le reflux nous emporte vers la gare...

    Blue Jays, Yeah !

     


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    Après une première découverte du parc Algonquin à l'été 2014, dont nous étions revenus bredouilles (d'animaux sauvages) et douchés (par l'orage de l'année), notre trip 2015 le week-end dernier avait des allures de carte postale...

     

    Premier cliché: la cabane en bois au bord de l'eau, avec les canoës et pédalos à disposition.

    Beaucoup moins onéreux que les très rares lounges sises au coeur du parc, plus confortables que les yourtes et les tentes, moins isolés que les cabines de rangers, ces cottages tout équipés sont parfaits pour des vacances-nature en famille. Mais on ne trouve pas ça sur Booking.com évidemment.

    L'orignal de la route 60

     Joli coin, ce lac Oxtongue, à quelques kilomètres de l'entrée ouest du parc.

    L'orignal de la route 60

    Petit coucou de l'Algonquin.

     

    Deuxième cliché: le Moose (l'orignal en français), le fameux, celui dont on avait juste aperçu les crottes l'année dernière, eh bien, cette fois, à peine arrivés qu'on tombe nez-à-nez avec un beau specimen sur le bord de la route 60.

    L'orignal de la route 60

    Forcément une file de voiture est déjà sur place et tout le monde encadre l'animal solitaire dans son smartphone. C'est visiblement la bestiole la moins sauvage du Canada, avec peut-être le chipmunk-Tic-Tac (on a failli adopter celui qui habitait sous notre cabane, ç'aurait été plus facile si les enfants n'avaient pas mangé toutes les chips…).

    Petit coucou de l'Algonquin.

    L'orignal de la route 60

     

    Et voilà, plus facile, tu peux pas ! Le lendemain, rebelote, voila qu'on tombe sur son cousin quelques kilomètres plus loin ! yes

     

    Troisième cliché: la rando sac-à-dos. Sous-entendu gros gros sac-à-dos. Parce qu'on part souvent pour plusieurs jours, vu la taille du parc (grand comme le département des Pyrénées-Atlantiques).

    Nous avons retrouvé une partie de l'ancienne voie de chemin de fer Ottawa-Parry Sound (que nous avions déjà explorée en 2014), aménagée pour les cyclistes.

    Petit coucou de l'Algonquin. 

    Elle traverse cette prairie, près de Mew Lake, recréée par l'homme pour favoriser le retour des plantes pionnières et pour attirer les ours, particulièrement friands de bleuets (myrtilles locales). Hélas, trop tôt pour les bleuets, et trop zéro pour les ours !

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Après le chemin de fer, un chemin de portage (de canoë) entre deux lacs bien sûr, dans une forêt vraiment très calme… limite inquiétante… Mais toujours pas d'ours (euh … ouf !).

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Bon, pour nous la randonnée est finie bien avant la nuit, et le sac-à-dos est réservé non pas à la tente, mais aux petites pattes fatiguées de 4 ans et demi.

    Pratique ces traverses de chemin de fer recyclées en gué dans la boue:Petit coucou de l'Algonquin.

    Petit coucou de l'Algonquin.

     

    Quatrième cliché: la balade en canoë. Avec plus de 2400 lacs autour de nous, impossible d'éviter la pagaie pendant le séjour.

    Notre deuxième journée du week-end se déroule donc sur l'eau… Nous louons notre embarcation à Canoe Lake, pourquoi pas tiens !, l'un des 34 points d'accès au réseau hydrographique du parc.

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Tout comme pour la randonnée à pied, il est très courant de naviguer plusieurs jours dans le parc Algonquin: ramer d'un lac à l'autre, parcourir quelques centaines de mètres avec son canoë sur le dos avant de le remettre à l'eau, camper sur un des nombreux emplacements du rivage… Inutile de faire un simple aller-retour, les interconnections sont si nombreuses et si bien repérées sur l'incontournable carte "canoë routes", et par les panneaux (comme ci-dessous), qu'on peut facilement planifier un circuit...

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Voici notre île préférée, trop petite et trop rocheuse pour y mettre un cabanon, mais une halte idéale  pour les rameurs.happy

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Partout ailleurs, les cabanes et cottages se partagent le rivage. Il y a aussi des camps de vacances pour adolescents:

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Ce cairn, situé sur une pointe, fut érigé en mémoire du peintre canadien Tom Thomson, mort en ces lieux en 1917; son canoë, puis son corps, avaient été retrouvés au beau milieu du lac, mais les circonstances de sa mort n'ont jamais été élucidées….

    Autres fantômes du lac, ces souches qui jalonnent les zones peu profondes :

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Et ce n'est que la partie immergée d'un cimetière de bois : dans l'eau sombre (peu oxygénée), nous voyons défiler sous notre canoë des silhouettes inertes, inquiétantes… un amas de racines, de troncs et de longues grumes, peut-être de celles que les hommes transportaient par flottage ? (Je parle au passé mais la méthode est encore largement en usage au Canada, notamment en Colombie Britannique.)

    Et tout à coup, nous voilà pris au piège ! Aggripés par des zombies ligneux ? beurk Ou juste coincés sur une souche invisible ? ...

     

     Petit coucou de l'Algonquin.

    Nous approchons une enclave marécageuse sur la rive ouest… il parait qu'on y voit facilement la faune sauvage…

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Bof ! Pas un seul moose, ni ours, ni loup, juste quelques canards et hirondelles...

    Autant circuler tranquillement en voiture sur la route 60, plutôt que pagayer 3 heures pour ne rien voir no !…

    Nan! Pas vrai, nous on adore le canoë, meme si la wildlife n'est pas au rendez-vous...

     

    Allez, c'est déjà fini pour nous... Le long week-end de Victoria Day se termine, derniers kilomètres sur la sauvage route 60...

    Petit coucou de l'Algonquin.

    Ça veut dire qu'on va devoir reprendre rendez-vous avec les loups, les ours ou encore les castors (dont on aperçoit pourtant les huttes et barrages à intervalles réguliers). Mais quand donc ?

    Petit coucou de l'Algonquin.


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    Nous avons choisi la Nouvelle-Ecosse (mais ici on l'appelle de son nom latin, Nova Scotia) pour découvrir le littoral atlantique canadien.

    Une jolie balade d'une semaine entre mer et montagne, ports de pêches et maison colorées, culture acadienne et culture celtique, que je vous laisse découvrir au fil de quelques articles...

    Depuis l'avion nous découvrons une île très largement boisée et couvertes de lacs, encore et encore, bref, une vraie terre canadienne.

    Première escale, la capitale... 

     

    Halifax

    De l'aéroport international, nous filons vers le sud par l'autoroute 118 et empruntons le pont payant MacKay qui enjambe le bras de mer séparant Dartmouth, sur la rive Est, de Halifax en rive Ouest. Le passage coute un petit dollar, mais l'agent en poste dans la cabine ne prend pas les pièces, non, il fait juste la monnaie, qu'on n'a plus qu'à jeter dans le panier… "Drôle" de métier !

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    La ville a un petit air de Québec avec sa citadelle dominant le port, les ruelles qui dévalent les pentes en droite ligne jusqu'à la mer, et la promenade des quais. Mais la comparaison s'arrête là, on n'y retrouve pas le charme "vieille France" de Québec...

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

     

    La forteresse est un vrai terrain de jeu; les enfants en découvrent les recoins au gré du programme X'plorateurs de Parc Canada (une chasse aux indices), tandis qu'un autre groupe hurlant pourchasse un garde avec des épées de bois ! Encore une fête d'anniversaire originale comme les Canadiens savent si bien faire !

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Un petit moment de recueillement au musée militaire de la citadelle, devant la réplique du monument de Vimy, près de Lens, qui commémore les pertes canadiennes sur ce champ de bataille en 1917. 

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

     

    La balade sur les quais est particulièrement agréable.

    On y découvre l'île George et son phare,  le marché fermier où nous déjeunons d'un délicieux repas bio, la brasserie Keith, le musée maritime, le quai des câbliers transatlantiques, le quartier historique et bien sûr les stars du lieu: les bateaux de pêche et vieux gréements.

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Le phare de l'île George :

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    La brasserie et son marché:

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Les quais devant le musée maritime:

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Le ponton des câbliers transatlantiques, qui œuvrèrent au début du 20eme siècle pour connecter Terre-Neuve et l'Europe au réseau télégraphique.

    Dans l'histoire maritime de Halifax, on retiendra aussi que 4 navires en partirent en avril 1912 pour repêcher les noyés du Titanic, qui avait sombré au large de Terre-Neuve; un peu plus de 300 corps ont été ramenés ici.

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Road trip en Nouvelle-Ecosse - Halifax

    Dans la soirée, nous remontons la rive Est du bras de mer pour atteindre l'anse de Fisherman's Cove où nous dinons dans un restaurant de fruits de mer presque vide. Normal, il est déjà 20h, et le Canadien dîne bien plut tôt, vers 18h...

    Nous avons juste le temps de profiter des dernières couleurs du village avant le coucher du soleil.

    Road trip in Nova Scotia - Halifax

    Road trip in Nova Scotia - Halifax

    Road trip in Nova Scotia - Halifax

     


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    Le deuxième jour de notre road trip, nous découvrons le littoral au sud-est de Halifax, de crique en crique, depuis Peggys Cove, pittoresque port de pêche, jusqu'à Lunenburg, un havre multicolore inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Peggys Cove:

    Un paysage de landes rocheuses parsemées de moraines et de lacs glaciaires, qui s'incline en douceur vers la grande bleue.

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Sur l'arrière-plan tout en gris et bleu, les couleurs vives tranchent sans complexe… Un plaisir à photographier !

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Le monument à la mémoire des pêcheurs néo-écossais, par William E. deGarthe: 

    Nova Scotia - Peggy's Cove à Lunenburg

    Nous poursuivons sur la route côtière qui contourne la baie de St. Margarets.

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

    Chester, ses pontons et et ses chapelets de bouées roses:

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

     

    Mahone Bay, ses 3 églises accolées, son artisanat de renom et ses maisons tape-à-l'oeil.

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - Peggys Cove à Lunenburg

     

    Lunenburg 

    Cette cité portuaire était initialement habitée par des indiens Micmacs et des Acadiens; à la fin du 18ème siècle, la couronne britannique y fait venir des colons européens protestants, principalement germanophones, pour dissuader les Acadiens, catholiques, d'y revenir après Le Grand Dérangement (je reparlerai des Acadiens dans un prochain article).

    Chassés par la pluie et pressés par notre planning, nous n'avons pas pu rester longtemps dans cette charmante ville. Dommage, j'aurais bien passé une journée complète à arpenter les ruelles colorées qui ont servi de décor à l'une de mes séries préférées de 2014, Haven (en français Les mystères de Haven)! J'y ai retrouvé quelques lieux de tournage.

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

     

    Nova Scotia - De Peggys Cove à LunenburgNova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    Une des rues principales dans la série Haven

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    Un autre lieu de tournage:

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    La mairie devient l'Hotel de police dans la fiction:

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    Lunenburg était réputée pour ses chantiers navals. Le plus célèbre bateau canadien, fierté de la province, y est né: le Bluenose (surnom donné aux néo-écossais, mais il n'y a pas vraiment d'explication sur son origine, peut-être une pomme-de-terre violette locale ?…). Conçue pour la pêche à la morue, cette goélette participe en 1921 à la course internationale des pêcheurs, la remporte, et conserve le titre pendant 17 ans !

    On ne peut pas l'éviter, il est sur la plaque minéralogique et dans toutes les  boutiques:

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    D'ailleurs, aucun Canadien ne sort jamais sans son Bluenose !

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

    Triste fin hélas: après sa défaite en 1938, il est vendu à l'étranger et fait naufrage en 1946. 

    Son successeur, le Bluenose II est à quai à Lunenburg le jour de notre passage.

    Nova Scotia - De Peggys Cove à Lunenburg

     

    Allez, tout le monde en voiture, il y a encore tant de choses à voir chez les nez-bleus . Depuis la côte sud, nous coupons directement vers le Nord pour rejoindre la baie de Fundy dans l'après-midi.

    La suite au prochain article….

     


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    Retour de la desperate housewife à son caddie Elle adore tellement mon supermarché qu'elle lui tire le portrait… (en cachette, bien sûr, sinon ils vont la prendre pour une folle. Ce qui est peut-être déjà le cas, grâce aux caméras de surveillance. De toute façon elle a déjà prévu la réplique: "c'est pour savoir si c'est bien ce que veu(len)t mon mari/mes enfants", à adapter en fonction du produit bien entendu happy). 

    En tout cas, si dans quelques mois en France on me questionne sur les habitudes alimentaires outre-atlantique, du genre "Les Canadiens mangent-ils gras?", au lieu de répondre simplement "oui", je pourrai ajouter "Saviez-vous qu'ils consomment de l'huile de canola?" Ça épatera la galerie parce que personne ne connait le canola ^^ … alors que c'est juste la traduction franco-canadienne de colza. 

    Dans les liquides bizarres, y'a aussi ça:

    et des rayons entiers de glaçage de toutes les couleurs pour amuser les enfants au goûter:

    Pancakes et sirop d'érable, un duo incontournable:

     

     

    Ici, la crème n'est pas fraîche mais "sure" (= aigre), traduction littérale de l'anglais "sour", mais qui rend le produit moins appétissant arf :

     

    Un rayon entier de tablettes de cheddar et mozzarella ! Le ratio anglais/italien est equilibré, mais le "fromage suisse" est une espèce vraiment rare, y compris au rayon des fromages râpés.

     

    Un légume mystère fait son apparition sur les étals en ce moment ???

    Produits locaux

    Réponse: des fiddlehead = crosses de fougères. On en a vu pour la première fois dans nos assiettes au restaurant, c'est très bon !

     

    Au rayon emballages, tout ce qu'il vous faut pour un lunch réussi au bureau:

    Et en version économique, les lunchbags:

     

    En changeant de crémerie, je tombe sur ces jolies bouteilles au LCBO. Ouah! Vite j'appelle les copines !


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