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    Honnêtement, j'étais décue de voir si peu de maisons en bois en arrivant au Canada frown

    C'est vrai que je vis dans une des régions les plus urbanisées et les plus prospères du pays, alors il fallait s'y attendre: le Canadien du 21ème siècle n'a plus envie de vivre dans une cabane de rangers au fond des bois (celles-ci ont été reconverties en cottages rustiques pour les amoureux de la nature), ni de passer ses week-ends à lasurer ses rondins, il veut une maison tout confort et facile d'entretien.

    Bien sûr, je n'ai pas exploré tous les recoins du Canada, loin de là… Mais je peux au moins vous brosser un portrait de la maison moderne du sud de l'Ontario (au passage, pas bien différente de celle du nord des USA ).

    D'abord, dans les centres villes, les "vieilles" maisons du 19ème siècle sont en briques:

    De la cabane en bois au manoir en bois

    A la campagne aussi, avec en prime de beaux frontons de bois sculpté (Ah! Du bois smile) :

    Une cabane au Canada

    Ah, mais si ! En voila du bois sous la peinture ! Bois ou imitation ? Euh...

    Une cabane au Canada

    Tant qu'on y est, et les maisons en pierre, y'en a ?

    Eh bien, il faut se lever tôt pour en voir; celles qu'on trouve près de chez nous sont d'anciens entrepôts qui ont pris du grade avec le temps en devenant des restaurants ou des banques.

    Une cabane au Canada

    Mais ailleurs, c'est un patchwork de lambris et bardeaux de bois teintés, de lattes de vinyle, de briques et de pierres de parement, et plus rarement de crépis.

    Quelques exemples de grosses cabanes modernes:

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Une cabane au Canada

    Une cabane au Canada

    Une cabane au Canada

     

    Mais finalement, très vite j'ai fini par trouver du bois en quantité, du vrai bois sans l'ombre d'un doute, sur les chantiers de construction ! 

    Car la maison canadienne classique est faite, à vue de nez, de 3/4 de bois (ossature, parois, voire revêtement extérieur); un peu de béton pour les fondations et le sous-sol; quant au parpaing, c'est un objet très rare ici...

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Tiens ! Encore un pas vers plus de bois et moins de béton: je lis dans le journal local que les institutionnels viennent d'autoriser les constructions en structure bois jusqu'à 6 étages shocked (auparavant 4 étages, ce qui était déjà une prouesse car cela pose des contraintes en termes de sécurité incendie). 

    Pourquoi tant de bois, au fait? C'est léger, ça brûle ...

    Pourtant le bois a de grandes qualités isolantes, absorbe bien mieux les grands écarts de température que le béton ou la pierre (pratique ici où ça oscille entre -40 et +40℃), est plus facile à mettre en oeuvre et, qui plus est, au Canada on en a à revendre ! Cerise sur le gâteau, c'est un matériau écologique par excellence et  l'industrie forestière canadienne dit même avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 7 fois l'objectif imposé par Kyoto. Chapeau bas ! cool

    J'en profite pour rechercher d'autres infos sur le bois canadien… Deuxième exportateur mondial de produits forestiers bruts, le Canada compte 348 millions d'hectares de forêts (soit 9% de la surface forestière mondiale!) dont 94% sont publiques. C'est la Colombie Britannique (Vancouvers) qui concentre le plus de bûcherons, de scieries, et qui produit la majorité du bois de construction au pays.

    Mais revenons-en à notre environnement quotidien...

    C'est incroyable, depuis notre arrivée nous avons vu le quartier se transformer à vitesse grand V ! Dans la seule rue qui mène à l'école pas moins de 6 nouvelles constructions/rénovations en seulement 1 an ! Soit 1 tous les 100 mètres !

    Du coup je suis devenue incolable sur les étapes de construction de la maison canadienne.yes

    Première étape, ces chouchous d'arbres ont droit à un périmètre de sécurité.

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Protection de cet érable des l'été pour un début de démolition à l'automne.

    De la cabane en bois au manoir en bois

    La plupart des "anciennes maisons" (en revêtement brique) sont rasées dès qu'elles changent de propriétaire, même si quelques-uns choisissent encore de rénover ou d'agrandir. La maison en bois, c'est très rapide à construire, oui mais, à démolir aussi (par les engins ou par les tornades).

    Allez, c'est parti ! En quelques coups de pelle et deux petites journées, c'est plié, haché menu et mis en benne, du toit jusqu'à la semelle.

    De la cabane en bois au manoir en bois

    De la cabane en bois au manoir en bois

     Ensuite le jardin est décapé, puis voit un trou béant pendant quelques jours...

    De la cabane en bois au manoir en bois

    …avant le début des fondations...

    De la cabane en bois au manoir en bois

    … et le coffrage du sous-sol:

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Alors que la précédente bicoque campait modestement au milieu de la pelouse, la maison moderne n'hésite pas à prendre toute la largeur du terrain, et à s'adjoindre un double garage, quand ce n'est pas un triple garage ! ohohoh

    De la cabane en bois au manoir en bois

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Une fois l'ossature et les panneaux posés, le tout est empaqueté dans un film isolant extérieur, puis c'est au tour des couvreurs, bardeurs et menuisiers d'intervenir.

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Une fois fini l'extérieur, alors que l'intérieur s'aménage, on procédera sans plus tarder aux plantations. 

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Pour la pelouse, pas de chichis ici, ça doit être rapide et efficace, alors….

    ….on se fait livrer l'herbe en rouleaux ! Systématiquement !

    De la cabane en bois au manoir en bois

    Et voila, deux semaines plus tard, c'est habité ! C'est pas le top de l'efficacité, ça ? C'était début novembre 2014 et je me souviens encore du jour où il ont démoli l'ancien bungalow sur ce terraindébut décembre 2013...

    Une cabane au Canada

    Avec cette tornade immobilière dans notre quartier de Bronte, on ne s'étonne pas de voir le prix exorbitant des maisons. Celle-ci vaut au moins 1 million de dollars ! = 700 000 euros.

    Un autre exemple, la rénovation d'un ancien hôtel en front de lac: transformé en deux appartements de 950 000 $ chacun  !

    Une cabane au Canada

    Je vois sur le rapport d'un agent immobilier trouvé dans la boite aux lettres que les prix sur Oakville ont flambé de 20% en un an !!!

    Y'a plus qu'a croiser les doigts pour que notre propriétaire ne nous mette pas à la porte avant la date de retour en France ...ouch

     

     


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    Si vous demandez conseil à un Canadien pour une sortie nature en Ontario, il vous répondra:

    biggrin "A canoë trip (prononcez canou twip) at Algonquin Park !"

    L'incontournable parc Algonquin 

    Ni une ni deux, on l'a tout de suite ajouté à notre to-do-list

    ...et dans le planning vacances d'août 2014 (eh oui, encore un retour sur nos vacances de l'été dernier, et c'est pas fini...).

    Canoë... facile ! On a déjà donné sur l'Ardèche, sur la Sioule (beaucoup moins tendance que l'Ardèche mais sympa aussi). Alors ce n'est pas un petit tour sur un lac qui va nous faire peur... 

    Sauf que dans ces contrées sauvages, le canoë trip est un peu plus épique que sur nos rivières européennes: eek ?

    • D'abord, vous ne partez pas pour une simple demi-journée, mais au moins pour deux jours, histoire d'explorer une surface significative de cette étendue sauvage de la taille d'un gros département français (7600 km carrés). Donc vous partez avec tente et victuailles.
    • Deuxièmement, ne pestez pas à l'avance contre les courbatures et les ampoules que vous attraperez respectivement aux bras et aux doigts, car vous en attraperez aussi aux jambes et aux pieds. Mais oui, c'est qu'il faut transporter votre canoë dans la forêt sur plusieurs centaines de mètres entre les lacs ! frown
    • Troisièmement, on n'oublie pas d'emporter la lotion anti-moustique en été, une corde pour suspendre ses denrées hors de porter des bêtes sauvages, sans oublier de potasser les 10 conseils de base pour faire face à un ours menaçant ! beurk

    L'incontournable parc Algonquin

    A part ça, on est tout excités de partir en expédition nature, d'autant plus que les cousins se joignent à nous ! 

    Je réserve notre équipement quelques semaines à l'avance auprès de Chris, un gentil organisateur de canou twip en Algonquin (Algonquin Basecamp outfitters); pas besoin de trop se charger, il fournit presque tout : les tentes, les ustensiles de cuisines, et même les sacs de couchage (avec une housse intérieure toute propre, ah ouf!).

    Je choisis évidemment un parcours loin de la route 60 où se situent tous les campings et aménagements touristiques (Nous on est des vrais aventuriers !), sur le point d'accès numéro 3 côté ouest du parc. 

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

    Et je réserve dans la foulée notre campement "backcountry" en bord du Rain Lake, auprès de Park Canada; rien de plus simple, en plus le service est bilingue.

    La veille du jour J, nous arrivons à Huntsville, littéralement la ville des chasseurs, pour une nuit de repos avant l'immersion dans le vrai Canada des trappeurs et bûcherons ! Nous passons au magasin  d'Algonquin Basecamp pour rencontrer Chris et régler les derniers détails de notre expédition.

    Chris ressemble un peu à Crocodile Dundee, ce qui ne m'étonne pas, il doit passer ses temps libres à explorer les 100000 lacs de la région, pêcher, ou traquer l'orignal, y compris l'hiver…

    Justement, je tombe sur un dépliant juste devant mon nez, "Winter trip", montrant une tente plantée dans la neige !!!

    oh "C'est pas trop froid en hiver ?"

    Crocodile Dundee me répond en riant de ma naïveté: "Si, mais on fournit des petits chauffages au fuel". 

    he Ah ah ! Nous y voila, le pays du vrai Canadien, bûcheron-trappeur-campeur par tous les temps...

    ouch "Euh, au fait Chris, il paraît qu'il va y avoir de l'orage demain soir ?!" La météo, notre pire ennemi, et pas de chance, une méchante tempête menace.

    "Maybe yes, maybe not…." Oh oh, Crocodile Dundee a des ancêtres normands. On verra demain matin alors, la nuit porte conseil.

    Le lendemain, les prévisions se confirment, le pire orage de l'été sera sur nous ce soir, pour un peu avant même qu'on ait eu le temps de monter la tente ! 

    Finalement nous déclarons forfait : une croix sur le canou trip pour cette fois, bouhouhouh !cry

    Qu'à cela ne tienne, nous allons tout de même profiter du parc pendant ces deux jours (mais passerons la nuit à l'abri au motel): balade pédestre aujourd'hui, puis canoë demain matin sur Rain Lake !

    Bien nous en prit, ce n'était pas bien engagé en milieu d'après-midi !

    L'incontournable parc Algonquin

    Finalement nous avons passé une très bonne soirée au sec, au Pub, à regarder les éclairs et les trombes d'eau déferler sur Huntsville  (et on imaginait bien l'ambiance de fin du monde sur notre ex-futur-basecamp de Rain Lake ^^).

    L'incontournable parc Algonquin

    Ce jour-là avant le déluge annoncé, nous avons pu profiter de quelques rayons de soleil en cheminant sur l'ancienne ligne de chemin de fer Ottawa- Arnprior-Parry Sound, reconnaissable par les quelques traverses qui s'y accrochent encore. Une ligne  construite à la fin du 19ème siècle pour le transport du bois.

    Parc Algonquin - la conquête du Canada sauvage

    Deux jours plus tard, sur notre route vers Ottawa, nous retrouvions cette ligne désaffectée à Cache Lake, ancien siège des bureaux du parc assortis d'une gare et d'un hôtel.

    Car au début du 20ème siècle le train de l'Algonquin transportait également des voyageurs vers des camps de jeunes ou des résidences de tourisme au coeur du parc. 

    L'incontournable parc Algonquin

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    Aujourd'hui à Cache Lake, les arbres ont recolonisé la place, il n'y a plus aucun bâtiment. Exactement le même scénario qu'au parc de Bon Echo ! Plus que des campings (avec bungalows et yourtes en nombre limité), et quelques cabanes dans l'arrière-pays. Priorité aux espaces sauvages !

    L'incontournable parc Algonquin

    Plus loin, au Centre d'accueil du parc, nous en apprendrons davantage sur cette ligne de train, pas toujours très engageante !!!... 

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    … et sur l'exploitation du bois….

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    … mais encore sur les gardes-forestiers, ces fameux Rangers, et leurs conditions de vie très difficiles (le froid, la crasse, le confort minimum)...

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    Un petit aperçu de cette vie, le lendemain de la tempête, avec une balade en canoë sous la pluie, recherche de bois sec (sous la pluie aussi), barbecue dans les courants d'air… Une demi-journée, ça nous a suffit ! Quels surhommes ces Rangers  !

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

     

    La ligne de chemin de fer fut progressivement démantelée au cours du 20ème siècle, laissant la place aux routes pour les touristes comme pour le fret; des routes qui furent longtemps semblables à des pistes forestières, avec des rondins de bois pour passer les marécages !

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

    Ci-dessus, le réseau des routes "aménagées" vers la fin du 19eme siècle dans l'Est ontarien (dans le triangle Saint-Laurent / lac Huron / rivière des Outaouais). La route la plus au Nord finit sur le lac Opeongo, à peu près au Centre du parc Algonquin.

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    La route hier...

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

    … et aujourd'hui.

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine 

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

     La route 60, qui traverse le sud du parc sur 56 km, en distille les richesses au gré du Centre d'Art, du lieu historique de Cache Lake, du Centre d'accueil des visiteurs, ou du musée des bûcherons (que nous n'avons pas eu le temps de visiter).

    Parc Algonquin- partie 1: l'aventure humaine

    Au Centre d'accueil nous rencontrons les premiers occupants de la région, le peuple des Algonquins; habitant le long de la rivière des Outaouais à l'Est, venant dans ces forêts faire leurs provisions de nourriture avant l'hiver. Leurs contemporains vivent toujours dans cette région de l'Outaouais, entre Québec et Ontario.

    Parc Algonquin 1 - l'aventure humaine

     

    Mais on ne peut pas parler de l'Algonquin sans évoquer sa faune foisonnante …

    C'est surtout pour ça que l'on vient, alors  rendez-vous au prochain article pour en savoir plus !

     

     


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    Elle commençait à nous manquer… La courbe des températures joue au yoyo depuis environ un mois, et la neige ne passait qu'en coup de vent !

    Ce matin, le garage s'est ouvert sur un décor enchanté, et les petits flocons nous ont accompagnés jusqu'à l'école. 

    Neige de décembre

    Neige de décembre

    Neige de décembre

    Un jour comme ça, on n'oublie surtout pas les gants imperméables, les bottes de neige et le pantalon de ski, que l'on fourre au dernier moment dans le sac à dos, au cas où la recré a lieu outdoorhappy

    Neige de décembre

    Je me carapate dans ma cabane, au chaud, avec Katy, notre sapin de Noël (elle avait une étiquette avec son petit nom quand on l'a achetée), qui meurt d'envie de descendre dans le jardin, je le vois bien...

    Neige de décembre

    Le froid aussi va s'inviter, avec un petit -10℃ prévu jusqu'à demain midi.^^

     

     


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     Suite du séjour en Algonquin en aout 2014

    Quand on se balade dans le parc Algonquin, à tout moment on s'attend à voir apparaitre un orignal, sur les bords d'un lac ou au milieu de la piste, qui vous dévisagerait en mâchouillant nonchalamment une petite branchette... 

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Là!... ça bouge !...

    Ah, zut… encore un 4x4 frown

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

     

    Au final nous n'avons pas croisé un seul orignal, mais, tout de même, avons eu l'honneur de découvrir ses crottes à intervalles réguliers... 

    Preuve qu'il n'était pas très loin, sans doute en train de se ficher de nous dans les buissons… he

    Parc Algonquin, l'incontournable :

    Crottes d'orignal (de la taille d'une petite noix) !

    Parc Algonquin - la conquête du Canada sauvage

    Mais y sont où les loups ? … et les ours ?...

    Parc Algonquin - la conquête du Canada sauvage

    … et les castors ? cry

     

    Heureusement, on les a tous retrouvés dans les belles scènes de vie sauvage au Centre d'accueil des visiteurs:

    Parc Algonquin : faune et flore

    Parc Algonquin : faune et flore

     

    Parc Algonquin : faune et flore

    Sur notre chemin, à pied ou sur l'eau, nous n'avons croisé qu'un serpent, qui s'est carapaté en deux secondes, un héron, un canard, une grenouille minuscule et une "poule"…

    Sans oublier les tamias, aussi sauvages que des pigeons, débarquant dès que l'on sort le jambon ou les chips, et les invisibles écureuils qui essaient systématiquement de nous intimider avec leurs cris stridents ("crrrr crrrr crrr !!!").

    Parc Algonquin : faune et flore

    Parc Algonquin : faune et flore

    Parc Algonquin : faune et flore

    Parc Algonquin : faune et flore

    Tetras du Canada ?

    Parc Algonquin : faune et flore

               ⬆  Le tamia aime bien poser pour la photo !

    Parc Algonquin : faune et flore

     

    Le plus rageant dans notre malchance, c'est ce panneau à l'entrée du Centre d'accueil où les visiteurs sont encouragés à noter les animaux qu'ils ont pu apercevoir, à quel endroit et à quel moment. Devant moi une dame saisit le stylo et écrit:

    "Female bear and cubs, all the morning, near Mew lake campground" !!! mad

    En voila une veinarde qui a pu observer une famille ourse toute la matinée !!!! Et ce n'est qu'une ligne sur la feuille qui en compte au moins 15 pour les deux dernières journées: loups, coyotes, rapaces, etc…. Ça grouille de vie sauvage par ici !

     

    Allez, on se réconforte auprès d'autres espèces locales, discrètes aussi, mais qui ne risquent pas de fuir à l'approche de nos bruyants marmots...wink2

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

    Parc Algonquin 2 - la vie sauvage

     

     


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    Nous avions découvert Montréal en hiver (cf. Nouvel an 2014).

    6 mois et 50℃ plus tard, nous la retrouvions assez semblable à nos souvenirs, avec ses immeubles hétéroclites et les quelques vieilles pierres de son centre historique. Pas de vraie surprise, on reste un peu sur notre faim !...erf

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Impressionnant tout de même, les fourrures, dans les boutiques d'artisanat autochtone, exposition inhabituelle pour les yeux européens:

    Montréal, la bohème

     

    L'originalité estivale vient peut-être de ces espaces verts semi-sauvages, semi-domptés, à tous les étages de la ville, comme ici le long des docks… 

    Montréal, la bohème

    J'ai même vu un mini-potager (tomates cerises, persil…) le long d'un parking public ^^.

     

    Mais c'est en s'élevant un peu, sur le plateau du Mont-Royal par exemple, que l'on touche davantage au Montréal que nous avaient décrit les brochures de voyages ...

    Un mélange de convivialité, de spontanéité, et de créativité, sur fond de ferronnerie, de briques et de verdure à peine domestiquée.

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    La boutique d'un "ferblantier" ?! 

     

    Nous faisons un arrêt "poutine" à La Banquise, rue Rachel. Il faut faire la queue, cette cantine est renommée (très bon rapport qualité-prix)!

    Montréal, la bohème 

    Une des nombreuses variantes de la poutine, avec viande et poivrons sur la recette de base - frites, sauce brune et fromage fondu :

    Montréal, la bohème

    C'est bon et ça tient bien au ventre ! 

    Le Mont-Royal nous appelle au bout de la rue pour la balade digestive yes...

    Montréal, la bohème

    Cet hiver nous avions tenté l'ascension du mont à pied depuis la bouche de métro… dans la neige et par moins 15℃, c'était osé et irréaliste!

    Cette fois nous avons atteint le sommet en 20 minutes, avec l'aide du bus !

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Montréal, la bohème

    Vue du Parc olympique (JO de 1976) depuis le belvédère inférieur:

    Montréal, la bohème 

    Venez donc voir Montréal, en été ou à l'automne, pour son rythme de vie, son Mont-Royal, et sa poutine, oui..., mais n'oubliez surtout pas de prolonger le voyage jusqu'à la belle Québec ! (article à venir...)

     


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