• Un coup de coeur pour le saumon fumé du Pacifique: fondant et savoureux, un régal !

    Le saumon… c'est bon !

    On s'en fait des toasts au moins deux fois par semaine, mais j'en mets aussi dans les sandwiches ou avec les pâtes pour la "lunchbox" de l'école: succès assuré !

    Le saumon… c'est bon !

     

    Désolée, il ne reste plus qu'un toast… qui le prend ? 


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  • Adieu flamboyants panaches... 

    Emblématique feuille d'automne...

     

    … adieu rouges cramoisis, oranges phosphorescents et jaunes d'or...

     

    Emblématique feuille d'automne...

     

     

    Sur le chemin de l'école cet automne, il était difficile de résister à l'appel des feuilles qui, tous les jours, se jetaient sous nos pieds et nous tendaient leurs gracieux lobes ! 

    Voyez ici un merveilleux bouquet de feuilles, échantillon représentatif des 600 mètres parcourus jusqu'à l'école (la plupart sont des feuilles d'érable bien sûr !):

    C'est la fin de l'été (indien)… la feuille d'automne...

    Mais les choses sont si bien faites ici que l'on avait tous les jours une pile de journaux qui tombait sur le seuil de la porte et à pic pour mettre en quarantaine notre récolte quotidienne. Ainsi, tout en prenant connaissance des nouvelles fraîches dans les feuilles de l'Oakville Beaver, je mettais à sécher mes nouvelles feuilles fraîches...

    Petite parenthèse botanique, il existe trois principales variétés d'érable en Ontario, même si on rencontre de nombreux hybrides aux formes très variables:

    érable rouge

     

     

    érable argenté

     

     

     

    érable à sucre

     

     

    C'est la feuille de l'érable à sucre qui est représentée sur le drapeau canadien:

     

    C'est aussi l'emblème de l'équipe de hockey de Toronto:

    C'est la fin de l'été (indien)… la feuille d'automne...

    C'est la fin de l'été (indien)… la feuille d'automne...

     On retrouve donc cette feuille d'érable partout et en toute saison, même là où on ne l'attend pas :

     

    On adore ces pochoirs ! Bravo les cantonniers !

     


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  • Il aura fallu que Yuna étudie les pièces de monnaie à l'école pour que je me force à les regarder moi-même d'un peu plus près. Parce qu'il ne faudrait pas qu'elle vienne me faire la leçon, manquerait plus que ça !

    Jusqu'à très récemment, je ne sortais ma petite monnaie qu'au bureau de poste, en étalant les pièces sur ma paume. En me voyant, sourcils froncés, les retourner une à une pour les déchiffrer, l'employée venait à ma rescousse et finissait par se servir elle-même avant que je n'aie eu le temps d'élucider ce casse-tête … 

    Je vous laisse examiner vous-mêmes ces pièces: pas si logique que ça ! Et si ça vous ennuie, je vous invite à découvrir quelques emblèmes canadiens parmi les gravures ...

    Du côté des dollars, pas de problème: 

    Penny, loonie, toonie et les autres….

    Ici, pas de billet vert, le 1 dollar est une pièce jaune. Son petit nom c'est "loonie", et son grand frère de 2 dollars, c'est "toonie. Vous avez reconnu sur ce dernier l'ours polaire, mais sans doute pas, sur le premier, le plongeon huard : qu'est-ce que c'est que ça? Pas un canard, ni une oie, mais un de leur cousins préférant, bien entendu, les climats froids.

    Du côté des cents, ça se corse un peu: la pièce de 5 cents ("nickel", avec son castor) est plus grosse et plus lourde que celle de 10 cents ("dime", et sa goélette Bluenose*), et pour compliquer le tout, la pièce de 25 cents ("quarter", avec  son caribou) est à peine plus grande que le "nickel" mais plus légère, vous suivez? De quoi s'emmêler un peu les pinceaux.. Mais grâce à ma fille et à ses "words of the week", je suis maintenant bien au point !

    Penny, loonie, toonie et les autres….

    Penny, loonie, toonie et les autres….

    *c'est quoi le Bluenose ?  Un bateau qui a remporté plusieurs courses dans les années 1920.

     

    Je ne sais pas vraiment à quoi sert le penny car ici on arrondit toujours le montant au moment de payer, par exemple: 10 $ 17 cents vous coûteront en fait 10$15 cents, et 10$13 cents tout autant ! 

    Quant à la pièce de 50 cents, elle existe bien mais semble très peu utilisée; en tout cas je n'en ai encore jamais vu.

    Et côté face, qu'est-ce qu'il y a à votre avis ?

     

     

    La reine Elizabeth II, bien sûr, qui est aussi la souveraine des canadiennes et canadiens !

    Penny, loonie, toonie et les autres….

     

     


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  • Maintenant que s'installe la grisaille, c'est le moment de se replonger, pour le moral, dans les couleurs paradisiaques de notre expédition du mois d'octobre sur la péninsule Bruce.

    C'est une langue de terre de 100 km qui s'avance sur le lac Huron, délimitant, côté Est, la baie géorgienne.

    En route vers la Péninsule Bruce

    Un départ sous la pluie, et quatre heures pour rejoindre le port de Tobermory, à l'extrême nord de la péninsule, en coupant à travers une campagne ontarienne plutôt monotone. Après nous être battus pendant une heure avec le GPS pour éviter des grands axes sans surprise ("Si on tourne à gauche ici, ça revient au même !"), ce qui nous vaudra un ou deux demi-tours, nous finissons par emprunter une route secondaire plus pittoresque ("euh, tu crois qu'il y a du goudron sous la boue  ?...").

    Pourtant, bien nous en prit puisque, à quelques kilomètres de la ville de Caledon, un petit trésor naturel nous accueille au détour d'un virage, au fond d'un vallon: les Badlands de Cheltenham, une saignée d'argiles rouges au milieu de la forêt multicolore.

    En route vers la Péninsule Bruce

    Pourtant, aucun panneau touristique pour suggérer le détour, aucune explication sur place non plus, seule la toponymie donne des indices, par exemple un village nommé Terra Cotta que je trouve sur la carte, à proximité...

    Il faudra consulter la toile pour trouver le nom et l'origine de ce paysage, une formation géologique appelée Queenston Shale (argiles rouges et vertes colorées par les oxydes de fer), qui n'affleure qu'à de rares endroits en Ontario. Pour la préservation du site, les chemins de randonnée qui y arrivaient ont été fermés. On comprend mieux l'absence de pancartes.

    Après une petite incursion sur le site, pour la photo, nous repartons avec aux pieds un petit souvenir coloré dont les tapis de la voiture se souviendront tout le week-end...

    A l'approche du lac Huron, les nuages décident de rebrousser chemin - génial ! - et nous abordons la péninsule sous un beau ciel de vacances.

    Après avoir vu défiler des kilomètres de forêt dense - mais hélas absolument aucune trouée qui nous permette de  voir le lac Huron - nous atteignons notre première étape: le parc national de la péninsule Bruce à quelques kilomètres au sud de Tobermory.

    Attention, ici, impossible d'entrer dans un parc national ni vu ni connu, il faut passer par la cabane du gardien et s'amender d'un ticket d'entrée (autour de 15 $ par véhicule): le prix de l'entretien des chemins et d'une nature préservée ! Mais la suite nous fait vite oublier ce petit inconvénient.

    Nous nous attablons en bordure du "petit" lac Cyprus pour un pique-nique zen, ponctué d'apparitions-éclair d'écureuils jouant au chat et à la souris.

    En route vers la Péninsule Bruce

    En route vers la Péninsule Bruce

    Un lac, une forêt, des canoës, on est en plein dedans ! ... A une cabane en bois près...

    Pour la digestion, un peu de marche en direction du "très grand" Lac Huron (il est bien caché celui-là !); on ajuste la casquette et c'est parti !

    En route vers la Péninsule Bruce

     

    La suite au prochain épisode….


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  • Après notre randonnée entre lac Cyprus et lac Huron, nous continuons notre route vers le port de Tobermory où nous filons réserver une chambre dans un motel avant qu'il ne soit trop tard; les places se font rares en ce week-end de Thanksgiving, le coin étant très prisé; nombre de citadins du sud y ont un petit ou grand cottage les pieds dans l'eau.

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

    Pas mal en effet !

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

    Tobermory est à vocation essentiellement touristique, avec tout de même quelques bateaux de pêche. Mais le plus gros navire dans ce port est un ferry qui fait quotidiennement la navette entre la péninsule et l'île de Manitoulin, à partir de laquelle on peut gagner la rive nord du lac Huron.

    En flânant sur les quais nous apprécions le bon air frais, et ces bleus intenses, relevés par des touches de couleurs sur les  embarcations et les constructions, dont l'omniprésent drapeau blanc et rouge…

    Hummm ! Qu'il fait bon vivre au Canada pendant l'été indien !

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory  

    Peninsule Bruce: Tobermory et le parc des îles Fathom

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

     Peninsule Bruce: Tobermory et le parc des îles Fathom

    Ça, c'est quelque chose qui m'a interpellée en arrivant au Canada:  pourquoi hissent-ils ce drapeau à tout bout de champ ? C'est vrai qu'il est beau, simple, élégant…mais quand même, ça semble un peu exagéré…au-delà des bâtiments publics, entreprises ou commerces, au moins une maison sur dix affiche les couleurs nationales ! Au départ j'ai cru qu'on était à la veille d'une coupe du monde de hockey, mais le temps file et les drapeaux restent;  Fierté ? Patriotisme? Tradition? Message aux arrivants ? C'est une question qu'il faudra creuser….

     

    Un point à ne pas manquer à Tobermory: l'observatoire de la maison des parcs nationaux, une tour qui vous amène à 20 mètres au-dessus du sol, de quoi contempler tranquillement le lac et ses îles, et se rendre compte de l'étendue de la couverture forestière.

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

     

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

     

    Quand vint le soir, avant d'aller dîner (pardon, ici il conviendrait mieux de dire "souper", à la façon québécoise), donc avant d'aller souper sur le port, de commander un Fish and Chips bien croustillant et calorique, en écoutant un groupe de musique country qui ne semblait pas gêner le sommeil de notre petit boy épuisé par le grand air, il y avait une chose que je voulais absolument voir, une chose tout à fait classique pour une fille de la côte atlantique (ouest) comme moi: le coucher de soleil sur le lac Huron !

    Et nous voici, carte routière en main, filant plein Ouest, à la poursuite des derniers rayons...

    Peninsule Bruce (suite): Tobermory

     

    C'est déjà joli comme ça, mais moi j'en veux plus !

     

    Deux kilomètres dans les arbres, sans apercevoir plus que cette lueur orangée au-delà des cimes, et la route vire soudain au nord, avant de tourner aussitôt vers l'est : c'est maintenant ou jamais, nous nous engouffrons dans un chemin de terre sur la gauche … 

    Hélas, quand nous lisons dans nos phares le très inhospitalier "PRIVATE WAY - NO TRESPASSING", notre quête s'arrête brutalement et, dans un grand soupir de déception,  je dis adieu à mon soleil couchant !

    Ici, même le soleil se paye, seuls les gens dans leurs petits ou grands cottages "les pieds dans l'eau" en jouiront … Pour les autres, il reste tout de même une solution: la balade en bateau au crépuscule, sous réserve d'un temps dégagé !

    A ce moment-là j'ai pris toute la mesure de notre privilège français à pouvoir accéder à la côte sauvage aussi facilement… Vive le Conservatoire du littoral français !

     

     

     

     

     


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